Comment trouver sa voie ? les conseils de la psychologue du sport Meriem Salmi

trouver sa voie Meriem Salmi

Comment trouver sa voie ? Les conseils de la psychologue du sport Meriem Salmi

  • Vous êtes intéressé par le domaine de la préparation mentale, de la psychologie, du développement personnel ou du sport ;
  • Vous souhaitez vous inspirer des sportifs de haut niveau pour trouver des clés pour atteindre la performance ou le bien-être ;
  • Vous souhaitez renforcer votre estime de soi, votre concentration et mieux gérer vos émotions.
  • Et si vous lisiez le livre CROIRE EN SES REVES de MERIEM SALMI

Meriem Salmi est psychologue et préparatrice mentale et est connue pour avoir accompagné beaucoup de sportifs d’élite, comme par exemple Teddy Riner ou Romain Grosjean, dans la préparation et la réalisation de leurs objectifs sportifs.

 

croire en ses rêves

 

La recherche du bonheur à tout prix mène souvent au mal-être

La psychologue nous explique dans son livre que la recherche perpétuelle du bonheur, et uniquement du bonheur, est illusoire et ne peut nous mener qu’au mal-être. Selon elle, il est tout à fait normal de traverser des moments de stress, d’angoisse ou de déprime.

Bien entendu, tout le monde aspire au bonheur. Mais on nous fait souvent croire que trouver le bonheur est un jeu d’enfant. Qu’il suffirait de suivre des règles préétablies pour l’atteindre. Mais si c’était si simple, pourquoi y-a-t-il tant de personnes qui connaissent des phases d’abattement, de désarroi et de déprime.

Dès lors, à force de nous dire que ce n’est pas normal de ressentir de l’angoisse, de la peur, de la déprime, beaucoup finissent par culpabiliser de ne pas réussir à faire face aux difficultés et de ne pas être capable de trouver le bonheur.

la recherche du bonheur

Nous regardons les autres réussir à faire face aux tourments de la vie et nous pensons être stupides et imparfaits car de notre côté nous n’arrivons pas à faire face à ces difficultés. Pourtant, la vérité est toute autre. Nous ne sommes pour l’instant juste pas prêts à nous sentir mieux.

Il est donc important de ne pas avoir peur de ses angoisses, de ses peurs, de ses colères, de ses indignations, de ses maux. Ils sont des indicateurs précieux que nous transmettent notre corps et notre esprit et qui nous permettent d’agir.

La notion de croyances limitantes

Meriem Salmi nous parle de ces freins, de ces limitations qui nous empêchent d’être pleinement nous-même. De ces choses qu’on apprend dans l’enfance ou plus tard sur « ce qui est bien » et « ce qui ne l’est pas », « sur ce qu’il faut faire » et « ce qu’il ne faut pas faire ».

La devise de la psychologue est que ce qui nous convient est nécessairement ce qui est bien pour nous. Selon elle, il est dès lors primordial de continuer à se battre pour ses rêves, à se dire que tout est possible, à s’écouter plutôt que d’écouter les autres.

C’est en tous les cas ce que ce sont dit certains sportifs comme Franck Ribéry jugé trop petit pour être un footballeur professionnel ou le boxeur Jérôme Thomas, titré aux mondiaux et aux jeux olympiques et qui souffre du syndrome de Poland qui a rendu un de ses bras plus court que l’autre.

Trouver nos blocages

Meriem Salmi nous incite à ne jamais nous chercher d’excuses, d’échappatoire ou à rejeter nos difficultés et nos souffrances sur les autres. Et que même si ce qui nous arrive est de la faute des autres, le fait de les blâmer ne résoudra en rien nos difficultés.

Il sera dès lors important de se prendre en main. Nous avons un problème, cherchons la solution. Cela va nécessiter du temps et des efforts. Alors identifions et analysons nos angoisses, nos craintes, nos blocages et trouvons des solutions.

croyances limitantes et blocages

Cela ne sera pas forcément facile et évident. Mais est-ce plus facile de ne jamais tenter de trouver des solutions à nos questions, à nos souffrances, à nos angoisses, à nos colères ?

Prendre des risques pour avancer

Lorsque l’on va mal, l’on peut connaître des moments de découragement. On peut se dire : « je souffre, je suis malheureux mais je ne peux rien y faire, c’est comme cela ».

Mais la psychologue explique aussi que c’est souvent dans ces moments de souffrance extrême que les choses peuvent bouger et que ces moments sont propices à l’apprentissage. Et que cela peut être « une chance » de ressentir l’insupportable. A nous de saisir « cette chance ».

Quand nous pensons que c’est trop difficile, regardons en arrière et voyons le chemin parcouru et les progrès accomplis. Et regardons vers l’avant en ne perdant pas de vue notre objectif.

Ce chemin ne sera pas facile et sera parfois douloureux. Mais n’est-ce pas plus facile de souffrir lorsque l’on sait que l’on est en train d’avancer que lorsque l’on sait que l’on souffre car on a décidé de ne rien faire et que l’on reste dès lors sur place ? Continuons dès lors à avancer, même si c’est douloureux, incertain ou risqué.

Cultivons nos différences

La psychologue nous pousse à nous affirmer dans notre diversité et à ne pas nous laisser bloquer par le regard des autres.

Nous ne sommes pas tous doués pour les mêmes choses, nous n’avons pas tous les mêmes talents, les mêmes aptitudes, les mêmes facilités. Il y a des domaines dans lesquelles nous excellons et d’autres dans lesquelles nous ne sommes pas bons.

Il est donc important de prendre conscience que nous sommes très bons dans certains domaines, de trouver nos talents et de ne pas s’acharner à ne relever que les domaines dans lesquels nous ne sommes pas bons.

En effet, si nous passons notre temps à pointer du doigt ce qui ne va pas, à quel moment allons-nous nous concentrer sur ce qui va bien ? Si nous pointons que ce qui ne va pas, nous n’allons jamais conforter notre estime de soi, nous n’allons jamais nous faire confiance, nous n’allons jamais aller bien.

cultivons nos différences

Définissez dès lors vos domaines d’excellence, soyez en fier. Et renoncez à cette idée qui consisterait à croire que vous devez être bon partout. Pour quelle raison d’ailleurs devrions-nous réussir dans tous les domaines ?

Osons l’excellence

L’idée dans le fait de vouloir être excellent n’est pas de s’évaluer par rapport aux autres, mais de s’offrir le meilleur de soi-même.

La performance et l’excellence peuvent avoir une connotation négative pour certains. Mais cela dépend de ce que l’on va faire de la performance. Elle peut en effet être négative si elle devient une obsession, si elle ne sert que de comparaison avec les autres ou pour se vanter auprès des autres.

Viser l’excellence n’évite pas les défaites et les échecs. Mais les échecs et les défaites nous font progresser et nous amènent à l’excellence. Et l’excellence ne s’adresse pas uniquement aux grandes écoles, aux métiers prestigieux. Un artisan ou un paysan peut être excellentissime dans son travail.

Mais l’obligation de la recherche de l’excellence ne doit pas être une obligation. Si on n’a pas envie de rechercher l’excellence, ce n’est pas grave, on a le droit de l’affirmer et de proclamer que l’on est heureux comme cela et que la recherche de l’excellence ne nous intéresse pas.

La force de l’héritage familial

La psychologue nous incite à se servir de notre héritage et d’en faire une réelle force. Elle précise que nos racines sont importantes et qu’en les reniant, on renie une partie de nous-même.

Tout n’a certainement pas été facile dans notre famille, mais accordons-nous la chance de faire le tri dans cet héritage familial. Gardons ce qui nous plaît, ce qui nous a construit positivement et jetons à la poubelle ce qui a été trop douloureux pour nous.

force de l'héritage familial

Refuser son héritage familial n’est dès lors pas possible car il fait partie de nous. Alors acceptons-le et arrêtons de le subir.

L’angoisse : un indicateur à ne pas négliger

L’angoisse est un indicateur de notre santé physique et mentale. Il est dès lors important de ne pas la fuir, de ne pas l’anesthésier, de ne pas en avoir peur. Lorsqu’elle apparaît, on peut se poser la question suivante : « Tiens, je suis angoissé, quelles sont les raisons de cette angoisse ? » Cette angoisse nous poussera à comprendre ce qui se passe en nous, à chercher des solutions.

Agissons dès lors dès les premiers signes d’angoisse. Ne faisons pas semblant de ne pas entendre cette angoisse et de rester ainsi sans rien faire car sinon cette angoisse risque de se transformer en souffrance, en déprime, voire en dépression. Si rien n’est fait pour soulager ces angoisses, elles vont s’infecter et se chroniciser.

Affronter les autres nous fait grandir

Avoir un adversaire de qualité nous fait grandir. Dans le domaine sportif, dans le débat d’idées ou dans tout autre domaine. Même si on perd sèchement, on pourra dire de cette défaite : « j’ai appris beaucoup de choses de cette défaite », « j’ai eu du respect envers mon adversaire, je n’ai pas eu de haine contre lui ».

Lorsque nous ne sommes pas d’accord avec notre adversaire ou notre contradicteur, confrontons nos idées sans insultes et sans haine, respectons le point de vue de l’autre sans le dénigrer.

Mais refusons de nous confronter à quelqu’un qui veut nous humilier, qui nous méprise, qui nous dit que nous sommes nuls ou que notre argumentaire est stupide. Dans un tel cas, fuyons. Ne livrons pas un combat qui n’en vaut pas la peine et qui nous videra de notre énergie.

Nous risquerions de nous mettre en colère et de nous laisser submerger par nos émotions, voire à ressembler à nos adversaires. Choisissons de livrer des combats qu’avec les personnes qui nous font réfléchir, évoluer, grandir.

Savoir lâcher prise

Savoir lâcher prise n’est pas toujours évident. Quelquefois, on a vraiment envie de livrer bataille. On est persuadé qu’il est préférable de s’accrocher, que l’on va réussir à changer les choses.

savoir lâcher prise

On décide ainsi de s’accrocher à un travail qui ne nous convient pas, à une relation qui nous fait souffrir. Pourtant, nous ressentons des émotions qui nous disent le contraire, comme la tristesse, la colère, l’angoisse, une boule dans la gorge ou dans le ventre.

Le plus sûr moyen d’être heureux dans son travail, en amitié, en amour ou dans la vie en général, c’est de se donner le droit d’abandonner un chemin qui ne nous convient pas. De ne pas culpabiliser. D’accepter que ce chemin ne nous correspond tout simplement pas. De lâcher prise et d’enfin se donner le droit de réfléchir à un chemin qui nous correspond pleinement.

En résumé

Ce livre vous incite à croire en vos rêves, à oser, à trouver votre voie, à vous trouver même si le chemin peut être long et sinueux pour y arriver. Ce livre vous pousse à ne pas regarder en arrière en se disant « Je regrette, j’aurais dû le faire ».

Meriem Salmi vous incite à créer la vie que vous avez envie de vivre. A vous dire que la vie, c’est un rêve que l’on se construit doucement. A surmonter vos difficultés, à les dépasser et à progresser.

La psychologue vous fait partager son quotidien, vous fait entrer dans l’intimité de son cabinet et vous confie des histoires humaines inspirantes de sportifs de haut niveau ou d’anonymes.

Que vous recherchiez des réponses à une envie de changement personnel ou professionnel, que vous cherchiez à progresser dans le domaine sportif en améliorant vos performances ou que vous cherchiez tout simplement à trouver plus de sérénité et de bien-être dans votre vie, ce livre vous donne des pistes pour mieux apprécier la vie.