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Anxiété et dépression : causes et solutions naturelles
- Vous souffrez d’anxiété, de stress ou de dépression ;
- Vous souhaitez, en accord avec votre médecin, diminuer ou supprimer la prise d’antidépresseurs ;
- Vous désirez trouver des techniques et des outils naturels pour mieux gérer votre stress et votre anxiété ;
- Et si vous vous inspiriez du livre Génération zombie pour prendre conscience de la dangerosité de certains médicaments et pour vous intéresser à des techniques plus naturelles pour vous soigner ?
Le 8 octobre 2020, l’infectiologue Eric Caumes, chef du service des maladies infectieuses et tropicales à la Pitié Salpêtrière à Paris déclarait à l’Express au sujet de la médecine actuelle : « On a privilégié la science au détriment du bon sens et de l’observation clinique. En France, on a abandonné la prévention et la santé publique pour le curatif et les médicaments. Peut-être parce que la prévention ne rapporte rien aux laboratoires ».
Un français sur 10 prend des antidépresseurs. Ce chiffre doit être assez similaire dans les différents pays européens. Et il ne risque pas descendre ces prochaines années avec la crise du covid que nous sommes en train de traverser.
La journaliste Ariane Denoyel met en lumière dans son livre Génération zombie la dangerosité des antidépresseurs, en particulier des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS).
La dépression : un déséquilibre biochimique du cerveau ?
Les médecins qui prescrivent des ISRS à leurs patients partent du postulat que la dépression trouve son origine dans un déséquilibre de la biochimie du cerveau et en particulier dans un déficit de la sérotonine.
Les ISRS permettraient dès lors de rééquilibrer la sérotonine dans le corps et dans le cerveau et de gérer ainsi la dépression, voire de la faire disparaître. L’hypothèse d’un déséquilibre chimique dans le cerveau pour expliquer la dépression n’a cependant jamais été validée par des recherches scientifiques et est même dépourvue de fondement selon beaucoup de spécialistes.
Une telle façon d’expliquer la dépression peut faire penser aux patients qu’il suffit qu’ils prennent un médicament pour rééquilibrer leur taux de sérotonine dans le cerveau et qu’il est ainsi inutile de réfléchir à leur problèmes et à leur mal-être en entamant une psychothérapie.
La dépression : un signe d’alerte qui permet de changer
Mais prendre conscience de ses problèmes et chercher à les résoudre est essentiel en cas de dépression. Les antidépresseurs permettent en effet seulement de « débrancher » le cerveau sans pour autant faire disparaître ses problèmes par magie. Seule une psychothérapie ou une psychanalyse va permettre de s’attaquer aux racines profondes de la dépression, comme par exemple des difficultés professionnelles, familiales ou de couple, des traumatismes vécues durant l’enfance, ….
La dépression est souvent un moyen de comprendre que quelque chose ne va pas dans sa vie. Elle permet dès lors souvent de prendre conscience de ses difficultés et est ainsi une porte d’entrée à une réflexion qui permettra peut-être de trouver des solutions pour changer une situation, une relation, un travail qui nous rend malheureux.
Les antidépresseurs rendent souvent difficiles cette réflexion car lorsque nous sommes sous ISRS, nous sommes coupées de nos émotions et nous avons du mal à savoir ce qui est bon pour nous.
Psychiatre et dépression
Le problème aujourd’hui est que beaucoup de psychiatres se basent sur des questionnaires pour « soigner » leurs patients. Ils ne font dès lors plus appel à leurs compétences et à leurs expériences, mais cochent des cases pour faire apparaître la maladie dont est atteint leurs patients, à laquelle correspond bien entendu un médicament.
Les psychiatres, au lieu de nous interroger sur notre histoire et nos traumatismes et de nous aider à comprendre nos symptômes, préfèrent souvent nous évaluer grâce à des échelles et des manuels de diagnostique qui leur permettront de nous prescrire des médicaments qui correspondent à leur grille de lecture.
Ces manuels de diagnostique définissent des maladies et en inventent de nouvelles. Par exemple dans le manuel de diagnostique numéro 5 (le dernier en date), le deuil constitue un trouble dépressif s’il dure plus de 2 semaines alors que dans le manuel de diagnostique numéro 4, (diagnostique plus ancien) on retenait une durée de 2 mois, alors que dans le manuel de diagnostique numéro 3 (diagnostique encore plus ancien), il était d’une année.
Dès lors, si une personne vit un deuil et est encore très triste et déprimé 1 mois après ce deuil, il sera totalement normal pour un psychiatre de lui prescrire des antidépresseurs alors que ce n’était pas du tout la norme il y a encore quelques années.
Cela fera dès lors comprendre à une personne que ce n’est pas normal d’être triste et déprimée plusieurs semaines après avoir connu un deuil et qu’elle doit dès lors se faire soigner avec des antidépresseurs pour rentrer dans la normalité. La psychiatrie a ainsi transformé des réactions normales en maladie et a pathologisé de plus en plus de pans de nos existences.
Inutilité des antidépresseurs
Selon les études menées par Irvin Kirsch seuls les patients atteints d’une dépression sévère (entre 10 – 15 % des cas) semblent retirer un réel bénéfice des antidépresseurs, même si celui-ci reste modeste.
Cela signifie que près de 90% des patients sous antidépresseurs ne retirent aucun bénéfice de leur traitement. Les placebos, les thérapies ou l’exercice physique donnent des résultats identiques.
Les bénéfices des antidépresseurs sont dès lors très faibles. En revanche, les effets secondaires de ces derniers sont très nombreux et peuvent être très invalidants. J’y reviendrai plus loin dans cette article en parlant des dangers des antidépresseurs.
Laboratoires pharmaceutiques et antidépresseurs
La journaliste Ariane Denoyel nous explique dans son livre que le chemin qu’a pris la médecine ne peut être réellement imputé aux professionnels de la santé.
Selon elle, la faute revient aux laboratoires pharmaceutiques et à ceux qui veulent vendre à tous prix leurs produits même s’ils sont dangereux pour la santé. Pour cela, rien ne les arrêtent. Fake news, études scientifiques tronquées, évaluation de ses propres produits, liens d’intérêts et conflits d’intérêts, …
Pour démontrer les dérives des laboratoire pharmaceutiques, Ariane Denoyel mentionne dans son livre quelques citations de spécialistes de la santé :
« Les revues scientifiques sont devenues des organisations de blanchiment d’information pour l’industrie pharmaceutique » et « Une grande partie de la littérature scientifique, possiblement la moitié, était tout simplement fausse ». (Richard Horton, rédacteur en chef du Lancet pendant 25 ans, New York review of Books, 2004 et éditorial du 11 avril 2015)
« Les médecins sont probablement les plus grands consommateurs de fake news au monde. » (David Healy, conférence à la faculté de médecine de Lyon, 15 octobre 2019)
Les dangers des antidépresseurs
Ariane Denoyel met en lumière dans son livre les différents dangers des ISRS
Risque de suicide
Selon certaines études, le risque de suicide sous ISRS peut être multiplié par 6. Les défenseurs des antidépresseurs expliquent que la dépression comporte un risque accru de suicide et que ce n’est dès lors pas les antidépresseurs qui sont responsables des suicides, mais la dépression elle-même.
Cette façon d’analyser les choses n’est pas réellement convaincante puisque les ISRS ne sont pas prescrits uniquement aux personnes dépressives, mais également aux personnes anxieuses ou aux personnes souffrant de TOC. Et chez ces personnes sous ISRS le taux de suicide est également fortement augmenté.
De plus, des taux de suicide importants ont été constatés chez des personnes en bonne santé qui ont participé à des essais cliniques en lien avec des antidépresseurs.
Risque de violence
Les personnes sous ISRS peuvent connaître des pulsions violentes. En effet chez certaines personnes, les antidépresseurs déclenchent des pulsions suicidaires alors que chez d’autres qui sont plus anxieuses et introverties que déprimées, elles éprouvent des pulsions violentes.
Selon certaines études, 9 meurtriers de masse sur 10 seraient sous antidépresseurs. Un tueur de masse est une personne qui tue plusieurs personnes lors d’un même événement (comme par exemple lors de la tuerie de Columbine).
Risque de problèmes sexuels
La prise d’antidépresseurs peut provoquer des problèmes sexuels ou des problèmes de désirs sexuels. Ces problèmes peuvent apparaître quelques jours après le début du traitement et durer tout au long du traitement. Ils peuvent même se perpétuer après la fin du traitement et être quelquefois irréversibles.
Les antidépresseurs pourraient aussi jouer un rôle dans l’infertilité des hommes et des femmes qui est toujours plus importante aujourd’hui.
Risque de dépendance
Les antidépresseurs peuvent provoquer de l’accoutumance. Les médecins ont tendance à dire qu’il faut prendre des antidépresseurs pendant une longue période pour que s’installe une certaine dépendance et qu’il est relativement facile de se sevrer si le patient ressent une certaine accoutumance.
Ce n’est pas l’avis de beaucoup de spécialistes de la dépendance qui expliquent qu’il est souvent plus facile de sevrer un héroïnomane de sa drogue que d’aider un patient à arrêter son traitement par antidépresseur ou par benzodiazépines.
Risque de comportements à risque
Les personnes sous antidépresseurs deviennent plus impulsives. Elles auront ainsi un risque plus important de consommer de l’alcool, des drogues ou d’adopter des comportements à risque.
Les ISRS, combinés avec la prise d’alcool, lève les inhibitions et poussent les personnes sous l’emprise de ces produits à se comporter de manière agressive ou violente.
Difficultés à gérer ses émotions
Les personnes sous antidépresseurs ont souvent la sensation de fonctionner au ralenti, d’être anesthésié, coupées et détachées de leurs émotions. Beaucoup de personnes sous antidépresseurs évoquent un détachement par rapport à eux-mêmes, aux personnes et aux événements qui les entourent ainsi qu’une incapacité à réagir de manière socialement appropriée aux événements heureux ou tristes.
Risques pour les enfants à naître
Les risques pour les enfants à naître sont multiples lorsque la mère est sous ISRS. Le risque de fausse couche est multiplié par deux. Il y a aussi un risque de malformation cardiaque, un risque augmentée d’autisme et de retards de développement, un risque de faible poids de naissance de l’enfant, un risque d’accouchement avant terme, un risque de trouble du déficit d’attention, un risque d’hyperactivité, un risque que l’enfant ait des difficultés à contrôler ses émotions.
Ces risques sont bien réels puisqu’on estime que dans les pays riches 10-15% des femmes enceintes sont sous ISRS.
Beaucoup de médecins n’hésitent dès lors pas à prescrire des antidépresseurs à des femmes enceintes lorsqu’ils le jugent nécessaire. Certaines femmes acceptent de prendre un traitement antidépresseur pendant leur grossesse pensant que c’est la meilleure chose à faire pour protéger leur bébé.
Cependant certaines études, comme une étude finno-suédoise parue en juillet 2011 dans la revue Obstretrics & Gynecology, relève un risque dix fois plus important de syndrome d’alcoolisation fœtale chez les femmes qui ont pris des ISRS pendant leur grossesse.
Cela peut s’expliquer notamment par le fait que la prise d’ISRS pousse à adopter des comportements à risque et qu’elle augmente la consommation d’alcool et de drogue.
Des patients éclairés sur les effets potentiellement dangereux des médicaments
Le tableau que dresse la journaliste Ariane Denoyel dans son livre Génération zombie sur le monde médical et en particulier sur le monde des laboratoires pharmaceutiques n’est pas très reluisant et peu optimiste.
Elle nous encourage cependant à mieux s’informer sur les médicaments et à suivre un traitement médical uniquement avec des médecins bienveillants, qui vous écoutent et qui prennent en compte les effets secondaires que vous pourriez ressentir suite à la prise d’un médicament.
En effet, vous avez peut-être déjà été confronté à cette situation où vous avez des effets secondaires très désagréables après avoir pris un médicament et que votre médecin vous explique que ce n’est pas possible d’avoir de tels effets secondaires tout simplement parce qu’il constate que les effets secondaires que vous mentionnez ne sont pas indiqués sur la notice du médicament.
La journaliste nous incite ainsi à ne pas faire une confiance aveugle en notre médecin. Car ce dernier, s’il connaît énormément de choses sur les les maladies, la physiologie et la psychologie humaines, il ne connaît en revanche pas grand chose sur les médicaments. Ce qu’il connaît en effet sur les médicaments a été concocté par l’industrie pharmaceutique et a été savamment trafiqué par cette dernière.
C’est en tous les cas, l’avis de beaucoup de spécialistes indépendants, comme par exemple David Healy qui constate, comme cela a déjà été mentionné plus haut dans cet article, que « les médecins sont probablement les plus grands consommateurs de fake news au monde. »
Techniques naturelles pour mieux gérer l’anxiété et la déprime
Bien entendu si vous êtes sous antidépresseur et que vous avez besoin d’un tel traitement, il sera important de continuer à suivre un tel traitement. Si vous sentez cependant que les médicaments ne vous font pas du bien et que vous souhaitez diminuer vos médicaments, voire à terme les arrêter, il sera important de vous entourer d’un psychiatre, psychologue ou médecin traitant qui ne soit pas ouvert uniquement aux traitements médicamenteux.
Différentes techniques naturelles permettent de retrouver une meilleure santé physique et mentale et ainsi de mieux gérer l’anxiété et la dépression.
La détoxification des métaux lourds
Les métaux lourds ou métaux toxiques (comme par exemple le mercure, l’aluminium, le plomb, le cadmium, …) peuvent causer certains troubles si le corps n’arrive pas à les éliminer de manière naturelle. Ils peuvent par exemple affecter le système nerveux, respiratoire, immunitaire, les fonctions rénales, hépatiques, digestives, …
Il est difficile, voire impossible d’arriver à éviter d’ingérer ou d’inhaler de tels métaux car ils sont présents partout dans notre environnement. On peut par exemple les retrouver dans l’alimentation, l’eau, l’air, les vaccins, les amalgames dentaires, les cosmétiques, les pesticides, …
Les métaux lourds peuvent dès lors causer beaucoup de problèmes de santé s’ils sont trop présents dans le corps. Pour retrouver sa santé, et en particulier sa santé mentale, il est important selon moi de se détoxifier de manière naturelle des métaux lourds.
Une fois que le corps est débarrassé des métaux lourds lourds qui l’encombrent, en particulier de l’aluminium, du mercure, du cadmium et du plomb, il retrouve souvent sa vitalité et son énergie. Cela permet de retrouver une meilleure santé physique mais également une meilleure santé mentale.
Cette détoxification des métaux lourds peut se faire par la prise des différents produits naturels ci-dessous :
- La chlorella : est une algue intéressante pour la détoxification des métaux lourds. Il s’agit d’une algue verte d’eau douce qui se retrouve dans le monde entier. Cette algue a pour vertu d’absorber de nombreux polluants présents dans l’environnement comme par exemple les métaux lourds, les pesticides, les engrais chimiques et permet d’aider l’organisme à les éliminer par voie naturelle ;
- L’ail des ours : est une plante qui a une action assez similaire à la chlorella. mais qui va en plus particulièrement absorber et nettoyer les métaux lourds présents au niveau des reins, de la vessie et du sang ;
- La coriandre : est une plante qui mobilise les métaux lourds présents dans le milieu intracellulaire et va jusqu’à absorber les métaux lourds présents dans les os, dans le cerveau et dans le système nerveux central ;
- Le chardon-marie : est une plante qui permet de réparer le foie très sollicité lorsque l’on effectue une détoxification des métaux lourds ;
- L’acide alpha lipoïque : qui est un puissant antioxydant qui a notamment la vertu de se lier aux métaux lourds présents dans les tissus du cerveau et qui contribue à les éliminer.
- Il sera également très important de prendre soin de son foie qui est très sollicité lorsque l’on effectue une détoxification des métaux lourds. Le foie a notamment comme fonction de dégrader les substances toxiques. Le foie est dès lors déjà très sollicité et la détoxification des métaux lourds va lui demander un surplus d’énergie.
C’est pour cette raison qu’il est indispensable de prendre soin de son foie. Le chardon-marie permet de réparer le foie pendant une cure de métaux lourds. D’autres plantes peuvent aider à améliorer la fonction du foie, comme le radis noir ou l’artichaut. Il sera également important de consommer une alimentation qui ne sollicite pas trop le foie, et donc d’éviter par exemple une alimentation raffinée, sucrée ou l’alcool.
- Il sera également très important d’apporter de bons nutriments et de bonnes vitamines au corps car la détoxification des métaux lourds exige un surplus d’énergie pour pouvoir éliminer ces métaux.
- Il sera également important d’apporter suffisamment de fibres dans l’organisme afin que les métaux lourds ne stagnent pas dans les intestins.
Le microbiote
Beaucoup d’études démontrent aujourd’hui que notre microbiote a un réel impact sur notre santé physique et mentale.
Notre tube digestif est composée de 100’000 milliards de bactéries qui constituent notre microbiote (flore intestinale). Certains spécialistes considèrent que notre microbiote constitue un organe en soi notamment en raison de ses fonctions mais aussi de sa masse puisque l’ensemble des bactéries de notre tube digestif pèse entre 1-2 kilos.
Il existe une grande diversité de bactéries dans notre tube digestif. On compte environ 500 à 1000 espèces de bactéries différentes.
Normalement, le microbiote est capable de se régénérer malgré des modifications induites provisoirement par la prise d’antibiotiques ou d’une alimentation peu saine et transformée.
En revanche, lorsqu’une personne consomme de manière quotidienne une alimentation transformée, des médicaments, des polluants chimiques, le microbiote peut se transformer de manière durable et des bactéries indispensables à la bonne santé de votre microbiote peuvent disparaître.
Les fonctions du microbiote
Le microbiote permet de convertir des aliments en énergie et en nutriments et de synthétiser certaines vitamines.
Il permet aussi de renforcer le système immunitaire en permettant à l’organisme de se protéger contre des agressions bactériennes, virales et parasitaires. Il joue également un rôle dans la synthèse des neurotransmetteurs qui sont essentiels pour le bon fonctionnement du cerveau et notre santé mentale.
Il est dès lors très important de prendre soin de son microbiote afin de préserver une bonne santé physique et mentale. Cela peut se faire en adoptant une alimentation saine, variée et qui apportent les nutriments et vitamines nécessaires au bon fonctionnement du corps.
En cas de déséquilibre de la flore intestinale, des prébiotiques et des probiotiques peuvent être amenés par le biais de l’alimentation ou de compléments alimentaires afin de rééquilibrer le microbiote et d’améliorer ainsi la santé physique et mentale.
Les neurotransmetteurs
Les neurotransmetteurs permettent au cerveau de communiquer avec le reste de l’organisme. Ils sont dès lors essentiels pour atteindre le bien-être et la performance. Ils sont fortement influencés par notre alimentation et par la façon dont nous gérons le stress et nos émotions. Ils impactent dès lors notre tempérament, nos humeur, notre caractère et notre santé.
Un dérèglement des neurotransmetteurs peut ainsi causer du stress, de l’anxiété et de la dépression. Il est dès lors important d’arriver à équilibrer les différents neurotransmetteurs afin de trouver ou de retrouver une bonne santé physique et mentale.
Il existe une centaine de neurotransmetteurs mais les plus importants sont la dopamine, l’acétylcholine, la sérotonine, le GABA et la noradrénaline.
La dopamine
La dopamine agit sur notre énergie, notre envie et notre motivation. Elle est dès lors une sorte d’amphétamine naturelle.
Un dérèglement de la dopamine se traduira par une grande fatigue, une absence de motivation, diverses dépendances, une obésité, …
La dopamine est synthétisée à partir de 2 acides aminés, à savoir la phénylalanine et la tyrosine.
Les aliments riches en phénylalanine et en tyrosine
porc, poulet, canard, dinde, gibier chocolat noir, cottage cheese, flocons d’avoine, germe de blé, haricots mungo, noix, œuf, ricotta, yaourt nature, fromage, riz brun, légumes à feuilles.
L’acétylcholine
L’acétylcholine est un neurotransmetteur qui joue un rôle très important dans le système nerveux central et périphérique. Elle a un impact sur l’apprentissage, la mémoire, l’activité musculaire et les fonctions végétatives.
Un dérèglement de l’acétylcholine peut provoquer des troubles du langage, des pertes de mémoire, des difficultés d’apprentissage, la maladie d’Alzheimer, …
Si vous êtes carencé en acétylcholine, il est important de consommer de la choline.
Les aliments riches en choline
Jaune d’oeufs, blanc de poulet ou de dinde, germe de blé, porc, boeuf, crevettes, cabillaud ou morue, saumon, pignons de pin, oléagineux, artichauts, brocolis, choux de Bruxelles, choix, avocat.
Le poisson ne devra cependant pas être consommé trop souvent compte tenu du fait qu’il contient beaucoup de métaux lourds, en particulier de mercure. Même constatation pour les aliments permettant de synthétiser la sérotonine, le GABA et la noradrénaline.
La sérotonine
La sérotonine est un neurotransmetteur qui intervient au niveau du cerveau. Elle a un impact sur notre humeur et notre bien-être. Lorsque le taux de sérotonine dans le corps et dans le cerveau est optimal, nous nous sentons bien, nous dormons bien, notre appétit est bien réglé et nos émotions sont bien régulées. C’est pour cette raison que la sérotonine est souvent appelée l’hormone du bonheur.
Un dérèglement de la sérotonine peut provoquer des insomnies, de la fatigue, des perturbations du comportement alimentaire, de la dépression, …
La sérotonine est synthétisée à partir d’un acide aminé, le tryptophane qui est en grande partie fabriqué dans notre système nerveux intestinal.
Aliments riches en tryptophane
Avocat, chocolat noir, muesli, yaourt, banane, oléagineux, noix de coco, germe de blé, poisson gras, thon, morue, …
Le GABA
Le GABA est un neurotransmetteur qui calme le système nerveux central. C’est une sorte d’anxyiolitique naturel. Il contrôle l’hyperactivité et agit entre autres sur les émotions, l’anxiété et le sommeil.
Le GABA est synthétisé à partir d’un acide aminé, la glutamine.
Aliments riches en glutamine
Céréales complètes, oléagineux, banane, fruits secs, flétan, foie, abats, légumineuses, melon, légumes à feuilles vertes, agrumes, champignons Reishi
La noradrénaline
La noradrénaline est un neurotransmetteur qui intervient dans la régulation de l’humeur et qui favorise le maintien de l’éveil et les mécanismes de vigilance.
Elle joue également un rôle dans les processus de mémorisation et dans la perception de la douleur.
Un déficit en noradrénaline peut provoquer une grande fatigue, une diminution de la motivation, un stress général, de la dépression, un burn-out, une diminution de la libido, …
La noradrénaline est synthétisée à partir d’un acide aminé, la tyrosine
Les aliments riches en tyrosine
Les poissons, les noix, les graines (citrouille, courge, sésame), la viande de bœuf, le fromage, le riz, les amandes, l’avocat
Techniques de gestion du stress
Des exercices de gestion du stress, comme par exemple des exercices de relâchement, de relaxation, de respiration, de méditation ou de cohérence cardiaque, sont très utiles pour aider une personne souffrant d’anxiété ou de dépression.
La respiration abdominale
La respiration abdominale permet de calmer le système sympathique qui met l’organisme en état d’alerte (hausse du rythme cardiaque et de la tension musculaire) et active le système parasympathique qui déclenche un état de calme et de relaxation.
Lorsque nous respirons de manière habituelle, à savoir essentiellement avec la cage thoracique, c’est le système sympathique qui prend les commandes et un état d’angoisse peut s’installer.
Lorsque nous avons besoin de calme, il est dès lors important de pratiquer des respirations abdominales. Il faudra encore pratiquer ces respirations de manière lente et profonde car lorsque nous respirons vite, c’est à nouveau le système sympathique qui reprend les commandes.
Comment pratiquer la respiration abdominale ?
- Allongé ou assis confortablement, mettez une de vos mains sur l’abdomen et une autre sur la cage thoracique;
- Prenez quelques respirations normales, comme vous le faites habituellement;
- Puis pratiquez des respirations abdominales. Inspirez lentement et profondément en laissant l’abdomen se gonfler. Sentez avec votre main; l’abdomen qui se gonfle et sentez avec l’autre main la cage thoracique qui reste statique;
- Laissez le ventre se vider pendant que vous expirez lentement. Vous vous débarrassez ainsi de l’air résiduel;
- Faites plusieurs respirations abdominales;
- Ressentez le bien-être et le calme qu’une telle respiration vous procure.
Le relâchement de tout son corps et d’une partie du corps
Cet exercice a pour but de vous faire prendre conscience des tensions musculaires et vous aider à les relâcher progressivement.
Comment pratiquer le relâchement du corps ?
- Prenez une respiration profonde, puis relâchez-vous;
- Contractez tout votre corps, ou une partie de votre corps, comme par exemple la jambe gauche. Concentrez-vous quelques secondes sur cette contraction de votre corps ou de votre jambe gauche. Puis relâchez et soufflez;
- Notez la différence entre tension et relâchement;
- Lorsque vous avez relâché votre corps, concentrez-vous sur toutes les petites tensions qui sont peut-être encore présentes dans votre corps ou dans la jambe gauche malgré le premier relâchement;
- S’il y a effectivement encore quelques tensions, relâchez ces tensions. Amenez le souffle dans les parties de votre corps qui sont tendues, contractées. Détendez petit à petit les parties du corps qui sont encore contractées et permettez à votre respiration de détendre les parties tendues ou qui vous font souffrir;
- Ressentez le bien-être et le plaisir que vous procure cette détente.
Le scanner du corps
Cet exercice a pour but de relâcher toutes les parties de son corps, les unes après les autres afin d’accéder à un état de calme et de sérénité.
- Trouvez un endroit calme et prenez une position confortable. Vous pouvez commencer par une position allongée puis quand vous maîtriserez parfaitement cet exercice, vous pourrez le pratiquer également assis ou debout ;
- Commencez par détendre votre tête, puis la nuque, les épaules, le torse, l’abdomen, le dos, les bras, les mains, le bassin, le haut des jambes, les genoux, le bas des jambes, les chevilles, les pieds ;
- Attardez-vous un peu plus sur les parties de votre corps qui sont les plus sensibles, les plus contractées, les plus douloureuses. Cela peut par exemple être les trapèzes, la nuque, les épaules ;
- Prenez le temps de ressentir le bien-être que vous procure une telle détente ;
- Ancrez ce bien-être dans votre corps et dans votre cerveau afin de pouvoir vous en resservir quand vous en ressentirez le besoin.
L’imagerie mentale de calme et de sérénité
- Fermez les yeux et faites plusieurs respirations lentes ;
- Imaginez une situation dans laquelle vous vous êtes senti calme, serein, zen. Faites apparaître l’image de cette situation sur votre écran mental ;
- Prenez le temps de parcourir cette situation dans laquelle vous vous êtes senti bien, calme, serein, zen ;
- Vous voyez cette situation, cette image, comme si vous y étiez. Vous vous sentez bien, calme serein. Prenez le temps de regarder attentivement ce qui se déroule dans cette situation, d’entendre ce qui se passe dans cette situation, de ressentir les bienfaits de ce calme, de cette sérénité, de cette détente ;
- Prenez encore quelques minutes pour vous balader à l’intérieur de cette situation, de cette image ;
- Puis ouvrez progressivement vos yeux et revenez dans l’espace où vous trouvez actuellement.
Des techniques de respiration peuvent également aider les personnes souffrant d’anxiété ou de dépression comme la cohérence cardiaque ou le pranayama (techniques de respiration du yoga).
En résumé
- Dans son livre, Génération zombie, la journaliste Ariane Denoyel explique que les antidépresseurs, en particulier les ISRS, ne sont pas d’une grande efficacité (selon elle, seulement 1 personne sur 10 en tirerait quelques bienfaits) et peuvent causer beaucoup d’effets secondaires invalidants ;
- Une alimentation équilibrée et une détoxification des métaux lourds peuvent améliorer considérablement la santé physique et mentale en impactant notamment positivement le microbiote et les neurotransmetteurs ;
- Des exercices de gestion du stress, comme des exercices de relâchement, de respiration, de relaxation, de méditation, peuvent permettre de mieux gérer son anxiété ou sa dépression.
Avertissement : les informations contenues dans cet article ne peuvent remplacer un avis médical éclairé. Dès lors, avant toute automédication, consultez un médecin qualifié.